DIVORCE
Divorce
Divorce bears important consequences on a personal level, on the very organization of the family, but also regarding your assets and finances.
It is necessary to be adequately advised throughout this period of time, in order for prevent the process from being an ordeal. It is necessary to know what your rights and obligations are, but also to enforce your rights in court when necessary.
We will define together the strategy and the steps to put into place in order to anticipate and prevent any potential problem and protect you interests, whether personal or financial.
The best possible resolution of your divorce is our priority, whether through amicable negotiations and, ultimately, a settlement, or before a court, in the event where your divorce should become contentious.
This implies, whatever the circumstances, providing you with precise legal advice, as well as being by your side in order to support you, and making sure that you are burdened as little as possible by the process.
Because you know what it is necessary to solve all aspects of your divorce, we work, when this is adequate, with tax lawyers and notaries in order to find solutions to cover all aspects of your divorce.
Under French law, divorce proceedings, when no amicable settlement can be reached, articulates in several steps:
- Filing a divorce petition, which is destined to obtain, from the court, the authorization to file actual divorce proceedings. During this step, the court orders temporary measures which apply for the duration of the divorce proceedings, which, in some cases, can last several years. It is a fundamental step of the proceedings, destined to secure the spouses’, and their children’s, situation. The court rules, notably, on:
- who will continue to live in the family home during the length of the divorce proceedings;
- how, and by whom, the family debts will be paid during the length of the divorce proceedings;
- whether or not one of the spouses will be entitled to spousal support during the length of the divorce proceedings;
- whether an expert should be mandated to make an evaluation of the spouses’ assets and/ or make suggestions on how these assets should be divided between the spouses.
- The actual divorce proceedings, during which the spouses seek that the court rule on their divorce and its consequences for them and, when they have some, their children. Both spouses can agree on their divorce, but not on its consequences, in which cases the debates will be centered around these consequences. If, however, the spouses agree neither on their actual divorce, nor on its consequences, the court will rule over all these aspects. Amongst the main consequences of the divorce, are the following:
- whether or not the spouses will be able to continue using the other one’s name;
- whether or not one of the spouses will be entitled to receive alimony as a consequence of the divorce, whether through a lump sum, a monthly instalment or the attribution of assets belonging to both spouses or solely to the other one;
- how the spouses’ assets should be divided and their matrimonial regime liquidated;
- how legal and physical custody will be shared between the parents, or granted to one of them exclusively;
- whether or not one of the parents will be ordered to pay child support to the other one.
- In some cases, when both spouses haven’t agreed on how they should divide their assets or when no decision has been made by the divorce judge, it is necessary to bring proceedings in order to liquidate the former spouses’ matrimonial property. The court will thus settle disputes regarding the rights of the parties to the property and decide which assets should be allotted to each spouse.
Since January 2017, when both spouses agree on their divorce, the law no longer provides that their divorce be pronounced by a judge. Unless one of the spouses’ minor children indicates that (s)he wants to be heard by a judge during his or her parents’ divorce proceedings, the divorce settlement is now, in France, a divorce contract signed by both parties and their lawyers, who is then registered by a public notary (“notaire”).
This new form of divorce has three sets of advantages. It is:
- fast, because the divorce agreement can be signed as soon as the parties have reached an agreement, as long as they respect a 15 days “cooling-off” period destined to make sure that they fully understand and agree to the divorce, and its consequences, as laid out in the written agreement;
- supple, because the parties are free, as long as they abide to the law, to decide freely of the consequences of their divorce and be inventive of the solutions that they put into place;
- less expensive than a contentious divorce.
It is possible to divorce amicably including when divorce proceedings have been brought in court. In this case, proof that the divorce took place amicably is sent to the court, in which case the proceedings are brought to an end.
N.B. If you wish to know how we can assist you when your divorce has an international aspect, notably because you and your spouse have different nationalities and/ or live in different countries, please visit our “International family law” page.
Le Divorce
Le divorce emporte des conséquences non seulement sur le plan personnel, sur l’organisation même de la famille, mais également sur le plan patrimonial.
Il est impératif d’être correctement conseillé au cours de cette période afin d’éviter qu’elle ne soit une épreuve, d’être en mesure de négocier en connaissant ses droits et ses obligations, mais aussi de faire valoir ses droits devant un juge lorsque cela est nécessaire.
Nous définirons avec vous la stratégie et les étapes à mettre en place afin d’anticiper les problèmes éventuels à venir et protéger au mieux vos intérêts, qu’ils soient intimes ou financiers.
La résolution de votre divorce dans les meilleures conditions possibles est notre objectif, que ce soit aux termes de négociations amiables et in fine d’un accord ou devant un juge, dans le cadre d’une procédure contentieuse.
Cela implique, quoiqu’il en soit, de vous fournir des conseils juridiques précis et chiffrés, d’être à côté pour vous soutenir, et de vous décharger autant que possible du poids que peut représenter une procédure de divorce sans assistance adéquate.
Conscients de la nécessité de régler l’ensemble des conséquences de votre divorce, nous travaillons, lorsque c’est utile, avec des avocats fiscalistes et des notaires afin de trouver des solutions globales.
En droit français, la procédure de divorce, hors consentement mutuel, s’articule en plusieurs étapes successives :
- L’introduction d’une requête en divorce, qui permet d’être autorisé à assigner son conjoint en divorce et de solliciter du juge qu’il fixe des mesures ayant vocation à s’appliquer pendant la durée de la procédure de divorce, parfois plusieurs années. Ce sont les mesures provisoires, qui ont pour objet d’aménager et de sécuriser la situation de chaque des époux et, le cas échéant, de leurs enfants. Il s’agit d’une étape fondamentale de la procédure. Le juge statue notamment sur :
- Les demandes d’attribution de la jouissance du domicile conjugal pendant la durée de la procédure de divorce ;
- Le règlement provisoire des dettes du ménage par l’un ou l’autre des époux, pendant la durée de la procédure de divorce ;
- La pension éventuellement due à l’un des époux au titre du « devoir de secours », qui est le pendant, postérieurement à la séparation des époux, du devoir d’assistance qu’ils se doivent avant celle-ci ; Les demandes de désignation de notaire ou professionnel qualifié (experts comptables, expert immobilier, etc.).
- La procédure en divorce à proprement parler, qui consiste à demander au juge de prononcer le divorce et de statuer sur les conséquences de celui-ci, entre les époux et, le cas échéant, à l’égard de leurs enfants. Les époux peuvent s’accorder sur le principe du divorce, mais pas sur les conséquences de celui-ci : le débat sera centré sur les conséquences du divorce. Si, en revanche, les époux ne s’accordent ni sur le principe du divorce, ni sur ses conséquences, le juge statuera sur le tout. Parmi les conséquences majeures du divorce figurent :
- La possibilité de maintenir l’usage du nom de famille de l’autre conjoint ;
- La prestation compensatoire, qui est destinée à corriger la disparité que le divorce créera entre les conditions de vie respectives des époux ;
- Dans certains cas, les demandes relatives au partage aux biens des époux ;
- L’autorité parentale sur les enfants ;
- La fixation de la résidence des enfants et le droit de visite et d’hébergement des parents ;
- La pension alimentaire à verser au titre des enfants.
- La procédure en partage judiciaire, qui consiste, lorsqu’aucun accord n’a pu être trouvé pendant la procédure de divorce ou après celle-ci, concernant le partage des biens communs ou indivis, à solliciter du juge qu’il tranche les désaccords persistants, qu’il ordonne le partage ou qu’il désigne un notaire.
Le divorce par consentement mutuel ne nécessite plus de « passer » devant le juge. Il s’agit désormais d’une convention signée entre les parties et contresignée par leur avocat respectif, qui doit être enregistré chez un notaire.
Ce divorce par consentement mutuel présente trois avantages. Il est :
- Rapide,
- Souple,
- Moins onéreux qu’un divorce contentieux.
Il peut intervenir à tout moment, même au cours d’une procédure contentieuse.
N.B : Pour savoir comment nous pouvons vous assister dans le cadre de votre divorce lorsque celui-ci présente une dimension internationale, nous vous invitons à consulter notre page « La famille internationale ».